• À mon père

    J'ai tant pleuré.
    Quand tu m'as quittée,
    Et mes cris raisonnent.
    Encore dans ma tête,
    Comme des vagues se fracassant
    Dans la tempête,
    Dans les flots noirs sur lesquels s'agitent
    Les écumes mousseuses
    Aux couleurs changeant au fil de l'eau.
    Ma tête est pleine des images du passé.
    Qui n'ont pas bougé.
    Comme une pierre au milieu de l'océan.
    Il est parti au mois de mai.
    Un vent du Nord l’a emporté.
    Avec le vent, il est parti.
    Je reste seule avec mes ennuis.
    Il était tant pour moi.
    Lui seul comprenait mes émois.
    On formait un duo.
    On ne se comprenait qu'avec des mots.
    Là, tous les deux sur ce banc,
    On s'asseyait très souvent.
    Un livre inutile posé sur mes genoux...
    Mon Dieu, il va falloir que je prenne le dessus.
    J'aurais tant fait avec lui encore.
    Un bout de chemin ensemble,
    Marchant encore à ses côtés,
    Rien que nous deux.
    Tu sembles heureux.
    Heureux avec lui, j'étais.
    Tout nous souriait.
    Où sont passées ces belles années, ?
    Quand tu me portais dans tes bras ?
    Car toi, tu as su me combler bien au-delà.
    Papa dort dans l’au-delà…

    Auteur Françoise Le Vaillant


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  • Ce sera ma terre.

    Ma terre n'aura pas de frontières.
    Elle s'ouvrira à l'univers.
    M'en allant à des années-lumière,
    Je ne ferai jamais marche arrière.
    Elle éclairera la terre entière...
    Je retirerai toutes les barrières.
    J'enlèverai tous les verrous des portières.
    Et on partira par la porte cochère.
    Un heureux sera ma terre.
    Je mettrai tous les animaux dans ma baleinière.
    Et même les mammifères,
    Sur mon embarcadère,
    En ouvrant toutes les volières.
    On ira de par les océans et les rivières.
    On s'en ira tous en croisière.
    On s'en ira dans l'asthénosphère.
    On s'envolera dans l'atmosphère.
    Par-delà les chimères.
    Je façonnerai mon caractère.
    Sans que rien ne m’exonère,
    Et tout sera éphémère.
    Loin des jachères,
    Je paierai les journalières.
    Je serai seule justicière.
    Et sans manières,
    J'ai horreur des dires, mensongères,
    Je prendrai en vol les messagères.
    Et même Molière deviendra mon arrière-grand-père.

    Auteur Françoise Le Vaillant


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  • Bonne fête Maman


    J'ai cueilli pour toi aujourd'hui, c'est la fête pour toi ma Maman.
    Ce beau bouquet de fleurs aux cent mille couleurs
    Qui fleurira toute l'éternité avec toi, c'étaient tous les jours la fête.
    Quand je pense à toi mon cœur, ne cesse pas de te dire.
    Je t'aime ce mot si simple et pourtant si doux.
    À entendre combien de fois, tu l'as prononcé
    Pour m'embrasser tous les matins,
    Avec ces mots gentils m'égayer mes journées
    Et un bon soir pour cachet mes idées noires
    Pour toi ma jolie Maman il n'y a pas un seul cadeau
    Qui peut te remplacer, car ta présence me suffisait.
    Avec toi, c'étaient toujours les jours les vacances.
    Et depuis que tu nous as quitté ta présence me manque
    Et quand viens le jour de ta fête pour toi ma jolie Maman
    Je viens me recueillir près de toi pour nous retrouver.
    Tout contre toi, je me blottissais toujours et encore maintenant
    Jamais je ne t'oublierais, je t'aime trop pour ça.
    Tu es là comme un ange gardien du haut de ton paradis.
    Je prendrais un billet pour le ciel.
    Pour être tous près de toi encore
    On parlera du bon vieux temps.
    Lorsque j'étais enfant
    On se rappellera des fous rires qu'on avait en n'en plus finir.
    C'est pour toi que j'ai fait ce poème.
    Qui ne sera aussi grand que l'amour que tu m'apportais
    Tu nous observes pour toi ma jolie Marie.
    Je t'aimerais toute la vie bonne fête ma jolie Maman.

    Auteur Françoise Le Vaillant


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