• À corps perdu

    À corps perdu, je me battrai.
    Seul avec mon corps, je te délivrerai.
    Contre vents et marées, je les combattrai.

    Mais pour que tu nous reviennes, on te libérera
    De cette jungle de tous tes chaînées,
    Ils ont osé poser la main sur toi.

    Toi qui n'a jamais cessé de répandre la bonne parole,
    Ils ont voulu te réduire à néant.
    Mais du fond de ta geôle, tu résistes encore,

    Tu es triste et tu pleures toutes les larmes de ton corps.
    Mais moi, je te dis « Résiste encore, tout n'est pas fini »
    On est là, avec toi, pour te soutenir.

    Le jour de ta liberté est si proche.
    Depuis de longues années, tu souffres.
    Mais ta résistance est plus forte que tout.

    Nos bras resteront ouverts jusqu'à ton retour.
    On t'accueillera avec les honneurs.
    Dus à ta bravoure et à ton courage.

    Garde espoir, je me battrai pour toi, pour te délivrer.
    Avec mes propres armes, je les anéantirai.
    Je lève mes yeux pour toi vers le ciel.

    Que mes prières soient entendues, je demande à Dieu.
    De te faire grâce, de te libérer de tes chaînes,
    Et prions-le pour lui demander sa protection.

    Il ta prise comme un messie,
    Il te libérera comme une divinité.

    Rééditer par l'auteur Françoise Le vaillant


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  • Couleurs de l'automne

    À l'orée des grands bois, je frissonne
    Un doux vent de l'automne
    Me glace et m'emprisonne
    Dans la plénitude de l'hiver
    L'automne renouvelle ces pavés de verdure.

    Et les feuilles jaunies
    On mit leurs plus beaux habits.
    Au rouge âcre changeant
    Que le vent les emporte et tourbillonne
    Et les arbres dénudés aux branches tournées

    Vers le ciel aux cimes dessinées,
    Se courbe sur leurs poids glacés
    Se balance au gré des vents,
    J'entends l'angélus sous le ciel bleu.
    Tinte ses cloches aux sacres des échos.
    D'un chant d'au temps

    Sur une note de musique déjà vieille,
    Que les oiseaux semblent les chanter
    C'est au gré des saisons que nous faisons que passer.
    Et les feuilles dans la rosée du matin
    Embaume les verts pâturages de sa verdure lestée.

    Et le bruit des feuilles mortes
    Craque sous nos pas.
    Fait résonner, les feuilles d'églantier
    Et nous emmène aux gré des saisons
    Jusqu'aux beaux jours des arrières saisons

    Auteur Françoise Le Vaillant


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  • À la frontière de l'irréel

    M'enlise dans un abysse
    Vers la frontière de l'irréel
    Dans cette voie stratosphère
    Sans limite,
    Je suis en transe.
    Tremblante et la transpiration
    Me refroidis de tout mon être
    Où seule ma chaire se flétrit
    Par la lumière du soleil
    Qui se reflète en moi.
    Comme un astre lunaire
    Ne pouvant plus faillir
    Je suis dans ce gouffre.
    Qui me désavantage.
    Que je vois encore
    Vers l'irréel
    Je suis qu'une illusion.
    Qui devient impuissante.
    Je me vois comme une comète.
    Descendant d'une planète
    Où rien ne pousse
    Où les bas-fonds sont à perte
    De vue où je dois aller
    Au-delà de l'extrémité
    Où tout est pareil
    Allant vers les ondes,
    J'essaie de résister.
    Ne pouvant plus me poser
    C'est dans cette bulle d'air.
    Je me sens bloquer.
    Et ne pouvant plus respirer
    Je suis là inlassablement.
    À pouvoir transpercer cette bulle d'air
    Qui m'étouffe.
    Par ces émanations,
    D'une pluie ardente
    Suffoquant d'aérogastrie,
    Cela me transperce le corps.
    Et me fait tressaillir de froid.
    Et je suis collée à cette paroi.
    À ventouser par cette chose
    Surnaturelle
    Qui m'agrippe sans analogue.
    À quelque chose, mais sur quoi ?
    Qui règne sur mes indifférences.
    Sans trouver aucune issu
    Je me laisse.
    M'éteindre dans cette bulle d'air
    Dans la frontière de l'irréel

    Auteur Françoise Le Vaillant


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