-
Par Victorienne le 3 Décembre 2020 à 18:33
À corps perdu
À corps perdu, je me battrai.
Seul avec mon corps, je te délivrerai.
Contre vents et marées, je les combattrai.Mais pour que tu nous reviennes, on te libérera
De cette jungle de tous tes chaînées,
Ils ont osé poser la main sur toi.Toi qui n'a jamais cessé de répandre la bonne parole,
Ils ont voulu te réduire à néant.
Mais du fond de ta geôle, tu résistes encore,Tu es triste et tu pleures toutes les larmes de ton corps.
Mais moi, je te dis « Résiste encore, tout n'est pas fini »
On est là, avec toi, pour te soutenir.Le jour de ta liberté est si proche.
Depuis de longues années, tu souffres.
Mais ta résistance est plus forte que tout.Nos bras resteront ouverts jusqu'à ton retour.
On t'accueillera avec les honneurs.
Dus à ta bravoure et à ton courage.Garde espoir, je me battrai pour toi, pour te délivrer.
Avec mes propres armes, je les anéantirai.
Je lève mes yeux pour toi vers le ciel.Que mes prières soient entendues, je demande à Dieu.
De te faire grâce, de te libérer de tes chaînes,
Et prions-le pour lui demander sa protection.Il ta prise comme un messie,
Il te libérera comme une divinité.Rééditer par l'auteur Françoise Le vaillant
votre commentaire -
Par Victorienne le 3 Décembre 2020 à 13:22
Couleurs de l'automne
À l'orée des grands bois, je frissonne
Un doux vent de l'automne
Me glace et m'emprisonne
Dans la plénitude de l'hiver
L'automne renouvelle ces pavés de verdure.Et les feuilles jaunies
On mit leurs plus beaux habits.
Au rouge âcre changeant
Que le vent les emporte et tourbillonne
Et les arbres dénudés aux branches tournéesVers le ciel aux cimes dessinées,
Se courbe sur leurs poids glacés
Se balance au gré des vents,
J'entends l'angélus sous le ciel bleu.
Tinte ses cloches aux sacres des échos.
D'un chant d'au tempsSur une note de musique déjà vieille,
Que les oiseaux semblent les chanter
C'est au gré des saisons que nous faisons que passer.
Et les feuilles dans la rosée du matin
Embaume les verts pâturages de sa verdure lestée.Et le bruit des feuilles mortes
Craque sous nos pas.
Fait résonner, les feuilles d'églantier
Et nous emmène aux gré des saisons
Jusqu'aux beaux jours des arrières saisonsAuteur Françoise Le Vaillant
votre commentaire -
Par Victorienne le 3 Décembre 2020 à 12:14
À la frontière de l'irréel
M'enlise dans un abysse
Vers la frontière de l'irréel
Dans cette voie stratosphère
Sans limite,
Je suis en transe.
Tremblante et la transpiration
Me refroidis de tout mon être
Où seule ma chaire se flétrit
Par la lumière du soleil
Qui se reflète en moi.
Comme un astre lunaire
Ne pouvant plus faillir
Je suis dans ce gouffre.
Qui me désavantage.
Que je vois encore
Vers l'irréel
Je suis qu'une illusion.
Qui devient impuissante.
Je me vois comme une comète.
Descendant d'une planète
Où rien ne pousse
Où les bas-fonds sont à perte
De vue où je dois aller
Au-delà de l'extrémité
Où tout est pareil
Allant vers les ondes,
J'essaie de résister.
Ne pouvant plus me poser
C'est dans cette bulle d'air.
Je me sens bloquer.
Et ne pouvant plus respirer
Je suis là inlassablement.
À pouvoir transpercer cette bulle d'air
Qui m'étouffe.
Par ces émanations,
D'une pluie ardente
Suffoquant d'aérogastrie,
Cela me transperce le corps.
Et me fait tressaillir de froid.
Et je suis collée à cette paroi.
À ventouser par cette chose
Surnaturelle
Qui m'agrippe sans analogue.
À quelque chose, mais sur quoi ?
Qui règne sur mes indifférences.
Sans trouver aucune issu
Je me laisse.
M'éteindre dans cette bulle d'air
Dans la frontière de l'irréelAuteur Françoise Le Vaillant
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique