• Des cris dans la plaine

    Ils se lèvent à l'aurore.
    Ces Indiens surgissent, de nul-par.
    Poussant des cris sauvages,

    Des joues rougis, chevauchant au vent,
    Alors, que leurs pieds nus
    Soulevant, la poussière, ...

    Galope sur leurs chevaux.
    Dans les flots du matin,
    La rosée tombant de chaque arbre

    Comme des cristaux de neige qui scintille,
    La lumière traverse l'orée de la forêt.
    Où le soleil brille, sur la route vallonnée,

    Débouchant du troupeau.
    Un charognard dont le poil roux se dresse,
    Elle surgit, aboyant à ses clameurs.

    Les chiens se précipitèrent au-dehors.
    En aboyant encore plus fort,
    Dans la forêt un bruit effrayant...

    Avec un vacarme amer,
    La révolte à présent est plus terrible.
    Leurs crocs font de grand bruit,

    Des craquements d'os. Qu'il broie ;
    Elle se centre au beau.
    Milieu des feuillages

    Là voyant aux abois.
    Montes en vagues ébouriffées.
    On, les entends crier.

    À plusieurs milliers à la ronde,
    Se redresse, secoua
    Sa tête, hargneusement...

    Comme des bêtes en furie,
    Voulant tenir la proie,
    Saignant, aux entrailles,

    Comme s'il n'attendait que cela.
    Des immenses flèches, sifflent.
    Par colonne foudroyante,

    Siffle comme des éclairs.
    Monta vers le firmament,
    Un vieil homme là-bas
    ,
    Et la fille de ce sien, là voir apeuré, ...
    Il se dirige vers elle en courant.
    Puis ses yeux se tournent vers ce pays.

    Où je reviens, ils ne peuvent plus ...
    Dans la poussière qui s'élève
    Autour d'elles comme un nuage.

    Elle s'en est allé à l'aube.
    IL Soulève, la poussière
    Dans la lueur du matin,

    Les crânes, les poussières,
    Les os des genoux,
    Était sacrifiât aux prières !


    Auteur Françoise Le Vaillant


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  • Déjà l'automne

    Le ciel est au frimas de l'hiver.
    Les arbres sont couverts de rosée.
    Une épaisse de feuillage gelé,

    Avec lequel joue l'alizé,
    Le soleil semble être parti.
    Par une autre porte sortie,

    Plongeant les nuages derrière
    Les giboulées, forment une barrière.
    Laisse l'alpage dans la nébulosité.

    Un vieux réverbère tamisé,
    Laissant apparaître l'obscurité.
    La verdure s'est mise au blanc.

    Arroser d'un petit pelage blanc,
    Tombe quelque goutte de pois blanc.
    Déjà la nuit à ouvré son canapé-lit.

    J'empreins la porte de sortie.
    J'aperçois le clocher de la contrée.
    Quelque percussion teinte dans la soirée,

    En sonnant quelques volés,
    Et le vent saisissant mes mains violacé,
    Réussis à me les faire geler.

    Je ne m'attarde pas.
    Je presse, le pas.
    Je vois quelque badaud,

    S'accoudant aux fanaux,
    Déjà épuisé par cette journée,
    Qui vient de s'achever.

    Un grand feu pétille dans la cheminée.
    Cherchant un peu de chaleur,
    Après un dur labeur.

    Auteur Françoise, Le Vaillant


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  • Le pompiste

    Dans le matin, aux s'aurore
    L’œil encore endormi
    Dans la lueur de la nuit
    La casquette à la main
    Comme un bienheureux
    S’en va de bon train
    Chercher fortune pour gagner
    Son pain quotidien.
    D'humbles services,
    Il est bénévole au resto avec ces copains -.
    Pour que chacun mange à sa faim.
    De son autre métier,
    Il est pompiste.
    Bien malgré lui,
    Il finit ses journées dans la soirée.
    Vers vingt-trois heures.
    C’est réellement un travailleur.
    Ce pompiste de cœur.
     

    Auteur Françoise Le Vaillant


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