• Poème

    Déjà l'automne

    Le ciel est au frimas de l'hiver.
    Les arbres sont couverts de rosée.
    Une épaisse de feuillage gelé,

    Avec lequel joue l'alizé,
    Le soleil semble être parti.
    Par une autre porte sortie,

    Plongeant les nuages derrière
    Les giboulées, forment une barrière.
    Laisse l'alpage dans la nébulosité.

    Un vieux réverbère tamisé,
    Laissant apparaître l'obscurité.
    La verdure s'est mise au blanc.

    Arroser d'un petit pelage blanc,
    Tombe quelque goutte de pois blanc.
    Déjà la nuit à ouvré son canapé-lit.

    J'empreins la porte de sortie.
    J'aperçois le clocher de la contrée.
    Quelque percussion teinte dans la soirée,

    En sonnant quelques volés,
    Et le vent saisissant mes mains violacé,
    Réussis à me les faire geler.

    Je ne m'attarde pas.
    Je presse, le pas.
    Je vois quelque badaud,

    S'accoudant aux fanaux,
    Déjà épuisé par cette journée,
    Qui vient de s'achever.

    Un grand feu pétille dans la cheminée.
    Cherchant un peu de chaleur,
    Après un dur labeur.

    Auteur Françoise, Le Vaillant


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