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Poème
Des cris dans la plaine
Ils se lèvent à l'aurore.
Ces Indiens surgissent, de nul-par.
Poussant des cris sauvages,Des joues rougis, chevauchant au vent,
Alors, que leurs pieds nus
Soulevant, la poussière, ...Galope sur leurs chevaux.
Dans les flots du matin,
La rosée tombant de chaque arbreComme des cristaux de neige qui scintille,
La lumière traverse l'orée de la forêt.
Où le soleil brille, sur la route vallonnée,Débouchant du troupeau.
Un charognard dont le poil roux se dresse,
Elle surgit, aboyant à ses clameurs.Les chiens se précipitèrent au-dehors.
En aboyant encore plus fort,
Dans la forêt un bruit effrayant...Avec un vacarme amer,
La révolte à présent est plus terrible.
Leurs crocs font de grand bruit,Des craquements d'os. Qu'il broie ;
Elle se centre au beau.
Milieu des feuillagesLà voyant aux abois.
Montes en vagues ébouriffées.
On, les entends crier.À plusieurs milliers à la ronde,
Se redresse, secoua
Sa tête, hargneusement...Comme des bêtes en furie,
Voulant tenir la proie,
Saignant, aux entrailles,Comme s'il n'attendait que cela.
Des immenses flèches, sifflent.
Par colonne foudroyante,Siffle comme des éclairs.
Monta vers le firmament,
Un vieil homme là-bas
,
Et la fille de ce sien, là voir apeuré, ...
Il se dirige vers elle en courant.
Puis ses yeux se tournent vers ce pays.Où je reviens, ils ne peuvent plus ...
Dans la poussière qui s'élève
Autour d'elles comme un nuage.Elle s'en est allé à l'aube.
IL Soulève, la poussière
Dans la lueur du matin,Les crânes, les poussières,
Les os des genoux,
Était sacrifiât aux prières !
Auteur Françoise Le Vaillant
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