• L’hiver précoce

     

     

    Glisser discrètement sur ces légers cristaux de neige fine,

    Au souffle rude d’un vent glacial,

    Marcher prudemment et attentivement, d’un pas nonchalant,

    Avec la peur constante, au moment opportun,

    Et dans le petit matin frileux,

    Déambuler en silence, prudent, d’un pas hésitant,

    Passer auprès d’un feu scintillant, dans le matin paisible,

    Devant le mendiant aux mains compatissantes,

    Rougies intensément par le froid matinal,

    Alors que la neige tombe dehors, en cristallin,

    Glissant sur la glace scintillante,

    Sur la chaussée longue et définie,

    Peur de tomber éperdument,

    D’un pas prudent et hésitant,

    Se relever prudemment et se retrouver à genoux,

    intacts, sur le pavé sonore.

    Essayer discrètement de se lever vivement,

    Sur la glace fondante et la gelée matinale,

    Et le vent alizé qui s’emmêle,

    Laisse suffisamment l’air pur transpercer littéralement mes pieds prudents.

    Impuissante démarche,

    À travers cette route montante, jalonnée,

    Gel transparent et glace scintillante par ce temps clément,

    Ces jours festifs, un pur moment, de saintes grâces,

    Ainsi va l’hiver précoce,

    Qui nous donne des moments de pur bonheur, de véritable joie.

    Auteur : Françoise Le Vaillant


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  • Le secret d’une pelouse verte

     

     

    Sur une pluie fine,

    Essuyée tendrement par un vent subtil,

    Sur une rencontre improvisée librement,

    Au petit matin, Enroulée délicatement,

    Dans mes draps blancs de velours soyeux,

    Quand l’amour charnel s’endort, à peine réel,

    Dans la nuit tombante, Par pudeur,

    je me rhabille en silence,

    Le cœur rempli de suffisamment d’émois, sensuels,

    Par une joie immense.

    Auteur : Françoise Le Vaillant


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  • Le secret d’une pelouse verte

     

    Dans le petit matin,

    La pluie matinale Vient naturellement

    Essuyer soigneusement

    Les quelques gouttes De rosée céleste,

    Roulant prudemment sur le pavé sonore.

    Dans la pelouse verdoyante,

    de nouveau endormie,

    De nacre de velours soyeux,

    Une véritable rencontre,

    De l’amour passionnel,

    Avec une pudeur naturelle,

    Le cœur en joie immense.

    Auteur : Françoise Le Vaillant


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