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Poème
Franchir ces rêves
Quand les visages s'agrippent au temps,
Ce corps étrange tellement lointain
Glisse sur la rivière de ses rêves
Enchainer à un corps étrange
Flottant sur la rivière
De ses songes si palpables,
Qu'aux alentours reste toujours trop lourds ...
Saillante aux branches l'ondine,
D'étranges phénomènes piétinent ...
Comme un don en mal d'inspiration.
Fuyant sans regret les nuits
Sous les ponts, des âmes s'agrippent aux corps.
Au décor des nuits, corps à corps ...
C'est étrange, l'heure est seule.
Comme une voix m'implore.
Passe dans mes veines ...
Comme un goût qui n'a plus saveur,
C'est un parfum qui se retire, déjà. ...
Je sens le sang se glisser le long des jambes.
Frais comme un soir.
Comme un rêve descend tout le long du corps ...
Une vieille horloge, suspendue
Aux balanciers carillonnant pour vouloir dépasser le temps ...
Ce monde étrange, m'entraîna dans les premiers pas.
Vers le vertige du néant franchir enfin,
Cette traversée lumineuse, comme dans un rêve en spirale...
Qui se fige aux aspérités de ses propres fantasmes.
Dans le tumulte de la nuit et qui nage en vain
Pour atteindre le rivage idéal ?
Comme le rêve d'une séduisante enchanteresse...
Et ses nuées de rêves, réalisent quelquefois.
Qui s'envolent, ensuite. Ne reste pas.
J'ai peur de l'immobilité aride.
Dans laquelle on s'enfonce
Comme un rêve lointain ...Auteur Françoise Le Vaillant
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