• C'est parce que.

    Parce que c'est toi,
    Le seul à qui je peux dire
    Toutes ces choses,
    Et même les pires.
    Parce que c'est toi,
    Qui me faisait languir.
    Ce sera toujours toi.
    Cette même chimère.
    Redonne-moi cette force d’aimer.
    Même quand ça ne va pas bien,
    Elle me montrera le chemin.
    Parce que c'est toi
    Qui trouve toujours les bons instincts.
    Si tu crois qu'un jour
    Je te laisserai tomber.
    Pour une broutille, pour une banalité,
    Ne crains rien, je saurai bien faire la différence.
    Si tu crains qu'un jour, je te fasse la même farce,
    Je n'y suis pour rien.
    Malgré tes plaintes à ton régisseur…
    Je crains qu'il ne faille te l'avouer.
    Pour qu'on puisse en parler,
    Relâche-moi de tes bras.
    Ne me laisse plus dans mon désespoir.
    Je ne sais plus quoi penser !
    C'est pour cela que je veux tout oublier.
    De cette vie qui ne me colle pas…
    Me languir de toi, c’est parce que c’est toi…

    Auteur : Françoise Le Vaillant


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  • Au revoir

    Il y avait toujours au fond de ses yeux.
    Cette étincelle qui le rendait joyeux,
    Et sa voix qui berçait mes nuits,
    Les années sont là.
    De sa présence, il me réconfortait.
    Tant qu’il était près de moi,
    Rien ne pouvait m’arriver.
    Nos chemins nous ont éloignés.
    Je sens toujours sa présence...
    Je sais que notre amour n'est pas fini.
    Je suis restée égale à moi-même.
    Le jour où l'on s'est quitté,
    Je me sentais seule, désespérée.
    Je souffrais de son absence.
    J'ai versé bien des larmes.
    Seules toutes les nuits,
    Au fond de mon lit,
    Bien des fois, je m’assoupissais,
    Je ne vivais plus.
    La vie s'est arrêtée ce jour-là.
    Devant la porte de mes mésaventures,
    Malgré le temps,
    Nous n’avons pu nous reconstruire.
    Ce sont les aléas de la vie.
    Nous avons eu de bons moments.
    Je l'aimais ça, c'est sûr.
    Malgré ses inventions qui le faisaient rougir,
    Et ses prises de tête, jamais satisfait,
    On revenait toujours sur le même sujet.
    Sur ses mensonges, souvent très discrets.
    Je me suis mise à l’écart pour ne pas l’entendre.
    Il me parlait d'amour, je ne l'entendais plus.
    J’apercevais la noirceur dans son cœur.
    Il me disait des mots.
    Je n'attendais que le bonheur..

    Auteur : Françoise le Vaillant


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  •  

    À coups-de-poing.


    Ma vie n'est rien.
    Ma chair est en lambeau.
    Sur ce pavé, sans aucune retenue,

    Dans l'indifférence, avec ses coups-de-poing
    Il me défigure de ses mains.
    Aucune trace de ce coup droit…

    À coups-de-poing, il m'a défigurée.
    Mais toi, mon ami, tu m'as libérée.
    Cela veut dire qu'il y a aussi.

    Quelques âmes veillant sur ma vie.
    Le guerrier a rendu ses armes.
    Je suis un poète sans larmes.

    Donnant ce coup-de-poing au destin,
    Vivre, je veux vivre,
    Sur ce destin qui est ma vie...

    M'accrochant comme un oiseau,
    Ma vie n'est que ténèbres.
    Où les étoiles s’éteignent peu à peu,

    Détruisant ma vie.
    Ces coups-de-poing que l'on encaisse,
    Laissant parfois cette vie en détresse,

    Chaque claque que l'on reçoit…
    Autour de moi, c'est le flou.
    J’apprends à vivre sur l'autre rive.
    Sans larmes, seulement ce coup-de-poing,

    Moi, sa chose au creux de ses mains…

    Auteur Françoise Le Vaillant


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