• Ce masque protecteur sur ce fin visage


    Où aller de ce pas comme ceux-là, bonnes gens?
    Masquant soigneusement ce visage serein,
    En saisissant vivement son aimable enfant par une main amicale
    Transportant délicatement son cartable,
    Charger soigneusement ses devoirs élémentaires,
    Aussi lourd que lui,
    Trop bien trop lourd pour son âge tendre,
    Et ce fin visage fatigué physiquement,
    Ne voulant plus sourire intérieurement,
    Par ce véritable masque
    Qui lui dissimule soigneusement son vrai visage.
    Et pourtant l'air pur et respirable.
    Par cette journée automnale,
    Nous sommes définitivement en automne précoce.
    Comme on aimerait réellement,
    Quitter à jamais ce masque protecteur,
    Qui gâche véritablement l'existence.
    Et de s'intéresser à ce visage lumineux de retour
    Et d'apercevoir distinctement ce véritable visage,
    Et de l'embrasser tendrement sur ce front,
    Pour renaître soudain à la vie réelle,
    Avec ce temps estival, qui ne fonctionne plus.
    Venue de je ne sais où cette véritable maladie.
    Qui nous échappe malheureusement.
    Et vous Monsieur, qu'est-il arrivé réellement?
    On ne voit plus ce véritable visage et son sourire rayonnant.
    Les yeux chaleureux, rougis par le vent glacial,
    Soutenant à peine son unique enfant par cette main apaisante,
    Et d'un immense sourire,
    Il le regarda tendrement son délicieux enfant.
    Prochainement, il continuera seul, un autre chemin.
    On vient discrètement aux nouvelles.
    Des résultats tangibles tant attendus,
    De cette véritable épidémie, ce virus actif, le COVID-19.
    Où l'on étudie en silence de nouveaux écrits,
    De ce mot sonore, décédé subitement du COVID-19.
    Sur cette pierre tombale, quelques fines fleurs desséchées,
    Enterré là parmi ces personnes, épidémiques.
    Et l'on voit d'ici écrit soigneusement.
    Sur cette véritable pierre de marbre massif.
    À mon véritable amour,
    Ce fin message, décédé subitement du COVID-19.

    Françoise Le Vaillant


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  • L'automne.

    Souffle discrètement le vent matinal, d'arrière-saison.
    À l'orée de l'automne lumineuse,
    Les feuilles vierges s'envolent littéralement, en tourbillonnant.
    Soufflées profondément, par le vent alizé,
    Respirant parfaitement, l'immense douceur de la nuit estivale,
    Dans la pourpre impériale du soir, paisible.
    Quand le vent céleste vient régulièrement, leur dire bonsoir.
    Devant mon humble cabane, par cette terre nourricière desséchée,
    Quelques fines feuilles tombent éperdument, dans le silence éloquent.
    Et ma hotte aspirante se remplit davantage.
    Des feuilles vierges, arrachées délicatement par le vent alizé.
    C'est exactement toi, caprice indomptable.
    Qui passe régulièrement et s'envole religieusement.
    Et mon merveilleux regard viré d'ici vers toi.
    Joue régulièrement, une aubade de la nuit, paisible.
    Par une lune claire, d'arrière-saison....
    Voici déjà la fin unique, de la saison estivale
    Et du haut de cette immense montagne,
    On voit clairement tourbillonner sans cesse.
    Les fines feuilles estivales, s'envolent totalement.
    De pied fin en cap symbolique, vers les monts lointains,
    Et les feuilles multicolores s'éparpillent dans le lointain obscur.
    Combien d'unique fois, ai-je pris davantage, entre mes doigts fins
    Ces fines feuilles argentées prématurément,
    Pareilles à tes yeux si familiers,
    Noble saison de l'automne, si précoce.
    Et reviendra fidèlement pour la saison faste.
    Des authentiques amours?

    Françoise Le Vaillant


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  • Jour de glisse

    Sous plusieurs mètres de neige,
    Les plaines sont à perdre haleine.
    Formant une seule couche homogène

    Dans leur manteau neigeux.
    L'oiseau ne prendra pas son envol.
    La neige cache sa cage,

    J'essaie tant bien que mal.
    De faire un trou pour lui mettre quelques victuailles,
    Mais la neige tombe encore à gros flocons.

    Je glisse pas à pas sur la neige.
    Marchant à tâtons
    Pour ne pas trébucher,

    Même mes talons collent à la neige.
    Il fait froid, je remonte mon col.
    Le jour se lèvera très tard dans la matinée.

    J'aimerais bien rester couché.
    Mais le chemin des écoliers
    M'appelle, j'entends dans le lointain

    La cloche de l'école sonnée
    Pour rassembler les aspirants.
    Le ciel est gris, formant un blizzard.

    Dans la neige, je ne suis pas fière.
    La neige a déposé son habit blanc.
    Pour faire la joie des petits et des grands.

    Auteur : Françoise Le Vaillant


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