-
Poème
Comme un jeu
Il commençait à boire.
Pour lui, ce n'était qu'un jeu.
Pour faire comme ses amis
Un verre puis deux, l'alcool
C'est ce qu'on appelle la gueule de bois.
Et la peur du vide et béante,
Où l'océan et les nuages sont morbides,
Comme un désert aride,
Et boivent entre amis, sur les trottoirs,
Toi l'ami de comptoir,
Tu voudrais bien refaire de ce monde.
Ton doux sacerdoce
Sans savoir pourquoi, Prends.
Ce breuvage si doux, la tentation est grands.
De se sentir transporter vers un autre monde
Pour une heure ou deux
Sans penser à ce qu'il peut arriver
Et quand je me couche, tu n'es pas présent !
Quand je ne me lève pas, aucunement, je t'entends !
Car tu es loin de moi et moi loin de toi
Je n'éprouve plus de grands sentiments,
Mais ils reviendront avec le temps.
Quand je te reverrai pleine de joie
Ta bonne humeur m'envahira.
Pour l'instant, tu te trouves très loin de moi.
De ce beau monde, qui est sans fin !
Que je sillonne malgré le temps
Et qui me fait pleurer par moments.
Mes pleurs sont remplis de douleur.
Car je suis la seule à voir, malgré ton désarroi,
Il éprouve, aucun plaisir quand il abreuve tout seul.
Ils ne t'entendent pas crier.
Crier de désespoir crié de manque
Et la peur de l'abîme t'attire,
Vers l'inconnue
Le monde est plein d'amour et de cri.
De se sentir seul, moi, j'ai la haine
Je t'entends, je te comprends.
Et même si tu vieillis, je t'aimerais
Toujours toi mon frère, toi mon père,
Être dépendant de l'alcool
Malheureusement,
Sachez comment l'aider.
À part essayer de les comprendre
Et de les dissuader, puis viens le jour du drame
Puis là sans trop savoir pourquoi mon sang
N'a fais qu'un tour, ovaire dose
C'est comme il venait.
Faire le tour sur la planète de l'ivresse,
Prendre possession de tout leur corpsAuteur Françoise Le Vaillant
-
Commentaires