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Poème
Bagdad
Dans la fournaise de Bagdad,
Les Irakiens gardent l'espoir.
Sur leurs pays,
Pour changer leur destin.
Plus de deux millions d'Irakiens
On fuit leurs pays.
Mais Bagdad, reste toujours
Cette même ville sans lumière
Comme une ville fantôme,
La nuit tombée,
Seules quelques désœuvrées essayé
De sortir de cette ville
Arrachée à leur racine au court
De leur étrange périple
Seul le Sahara restera.
Leur dernier eldorado
Toi qu'on voie le vrai visage
De cette guerre, qui aura meurtri
À tout jamais, un peuple
En les envoyant sur l'exode,
Reste une seule issue
De secours vers l'exil, être
Les otages dans son propre pays.
Après avoir erré
Des journées entières à travers le désert
Seul ce qui reste de leur bien,
Ce pauvre véhicule,
Qui restera en panne.
Après plusieurs kilomètres.
Toi peuples irakien toi
Le pays qu'on a détruit
Pour seulement ces quelques Puits de pétrole
Brader à Wall Street, a New York.
En boycottant un pays qui a cessé
D'être attrayante à leurs yeux,
Toi Bagdad toi le pays
Que j'ai tant aimé,
Ne voyant que d'elle,
Qu'un cliché mal orienté
Derrière un voilage
Ou une fenêtre ombragée.
Vous qui pleurez vos morts
Vos maris que vous avez tant honorés,
Vos pleurs s'apaisent plus.
Mais quand viendra demain
Face à votre destin
Oh divin pays
C'est à vous que je me dresse.
Vous qui a vu tant de sang
Coulé aurai vous la force,
D'oublier toute l'atrocité
Que vous orées, subis
Souvenez-vous.
De vos tortionnaires
Eu qui vous ont tendus
La main auparavant
On vous a menti.
Et des milliers de gens,
De soldats irakiens sont morts,
Pour avoir fait confiance,
À un terrible destin qui est le vôtre,
Tout en haut de leurs buildingsAuteur Françoise Le Vaillant
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