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Poème
Alzheimer quand tu me tiens
Mon cerveau s'est envolé.
Alzheimer m'a toujours poursuivi.
Comme la mémoire qui s'envole
En décomposition
Je resterais comme je suis.
Dans le méandre de l'oublie
En déployant mes ailes
Et je m'envole vers toi.
Papillon sans couleur ...
Et ça, c'est pour cette sale maladie
D'Alzheimer alors je Projette
Sur le grand écran un film
Traitant la maladie,
Autant dire que c'est armé
De ce médicament qui est le Prozac
Que j'avale par paquet. ...
J'écoute mon cœur.
Qui a repris la place de mon cerveau.
C'est mon âme qui a fort bien joué.
Mon cerveau patine de temps en temps.
J'ai du mal à prendre des décisions. ...
Dompter peu à peu comme un animal sauvage
Voulant garder tous ses mystères.
Mais pourriez-vous me dire,
Mon enfant, quel est ce motif
Qui m'a frappée ?
Puis je me résignais,
J'acceptai la volonté de Dieu.
Qui rivait ma chaîne.
Je gardais tout ce silence.
Mais mon cœur volait vers lui.
Et apparus sur moi
Ce jour où je ne m'y attendais pas
Maudite maladie, je te déteste
Alzheimer, je te déteste, Pourtant,
J'ai appris à vivre avec toi.
Mais moi, je sais
Que c'est une maudite maladie,
Tu as mal là ! Ta tête, non !
Tu es fatiguée ! Rien !
Son regard ne me reconnaît plus.
Elle s'effondre sur elle.
En elle, je lui tiens les mains.Auteur Françoise Le Vaillant
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